Qu'est ce que l'Eldorado ? : El Dorado (« le
doré »), aux Amériques, nom donné au XVIe
siècle par les conquistadores espagnols au chef légendaire
d'une tribu d'Indiens, qui aurait vécu dans le nord de l'Amérique
amérindienne. Dans la mythologie, le cacique est un personnage richissime
dont le corps est couvert de poudre d'or lors des fêtes célébrées
chaque année. Par la suite, Eldorado désigna le royaume de ce
cacique qui, selon la tradition, regorgeait d'or et de pierres précieuses:
cette fabuleuse contrée fut parfois appelée Manoa ou Omoa dans
la légende. Les conquérants, en quête de trésors,
crurent en cette légende et partirent explorer le pays mais furent victimes,
pour la plupart, de privations et de maladies. La plus célèbre
expédition fut conduite par l'explorateur espagnol Francisco de Orellana
qui, en 1540 et 1541, descendit le cours de l'Amazone jusqu'à l'Atlantique
dans l'espoir vain de trouver la cité d'or. En 1541, l'aventurier allemand
Philipp von Hutten partit de Coro, colonie allemande du bord de mer au Venezuela,
et poussa son exploration jusqu'à la région d'Omaguas, située
près de l'Amazone. En 1595, l'explorateur anglais sir Walter Raleigh
partit également à sa recherche et, de retour en Angleterre, publia
un récit romancé de son voyage, dans lequel il décrivit
Manoa comme une île du lac Parima, en Guyane. Pendant plus de deux siècles,
le lac figura sur toutes les cartes, avant qu'on découvre que son existence
était purement imaginaire. Le terme Eldorado est également employé
aujourd'hui pour désigner un lieu fictif aux ressources inépuisables
où chacun peut s'enrichir à sa guise. La littérature et
en particulier la poésie ont fréquemment fait référence
à cette légende.
Tous les hommes, à leur naissance, acquièrent un goût plutôt ardent pour la supériorité,
l'argent et le bonheur, mais aussi pour la paresse.
Par conséquent, il est alors impossible que l'égalité entre les hommes existe et qu'il n'y
ait pas de jalousie.
La société ne peut pas subvenir à ses besoins si tous les hommes sont égaux. Normalement,
l'égalité est naturelle mais utopique.
Le problème est que les hommes ont dépassé la limite où l'inégalité était
acceptable.
Tous les hommes ont raison de penser qu'ils sont égaux aux autres. Mais un employé ne doit pas commander
un employeur.
A l'égard d'un homme qui exerce une profession libérale, les monsignors qui n'ont pas plus de connaissances
que lui le reçoive partout avec un air de protection et de mépris. Donc il doit prendre le parti
de s'en aller.
Au 18e siècle, la société est fondée sur des inégalités de naissance. Il y a une distinction de classes sociales. Voltaire affirme que tout homme a le droit de se croire entièrement égal aux autres hommes, mais il ne remet pas en cause l'existence d'inégalités qui permettent à la société de fonctionner. Le genre humain a besoin d'inégalités pour vivre. On étudiera le chapitre 18 de Candide en trois parties : Les marques du paradis, les valeurs dominantes pour Voltaire et sa distance par rapport au récit.
Les "moutons volants" connotent tout d'abord la liberté face à la gravité terrestre
et d'autre part une vitesse énorme.
Voltaire utilise de nombreuses hyperboles pour montrer la beauté et le raffinement de la ville :
Le pays d'Eldorado n'est pas le pays où règne le bonheur selon Voltaire. Dans un de ses poèmes Le Mondain, il écrit qu'il n'est pas non plus dans des pays sauvages mais qu'il est là où l'on est. Il rejette le mythe du bon sauvage de Rousseau.
retour à l'index de ce groupement | retour à l'accueil du bac de Français